Parmi les différentes solutions d’amaigrissement, il y a la pose du ballon gastrique. Elle est généralement recommandée aux personnes ayant suivi un accompagnement nutritionnel, mais en vain. Le ballon gastrique se présente comme une alternative parfaite pour les personnes en situation d’obésité ou en surpoids. Avant d’opter pour cette pose, certaines informations vous seront utiles pour murir votre décision.
Le ballon gastrique : qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit concrètement d’un ballon logé dans l’estomac, et qui engendre une perte de poids temporaire. Il est disponible en plusieurs modèles, et sera choisi en tenant compte d’un certain nombre d’éléments :
- le niveau de poids à perdre,
- les caractéristiques de la santé du patient,
- ses désirs ainsi que ses besoins.
La pose du ballon gastrique, comme vous le verrez chez Ballon-gastrique.com, n’est pas à proprement parler une opération chirurgicale impliquant une incision et des cicatrices. Cependant, le patient peut parfois rencontrer des saignements modérés. Les premiers jours après la pose, il peut également ressentir un léger malaise gastrique suivi de nausées et de vomissements.
Comment le ballon fonctionne-t-il ?
Installé dans l’estomac, le ballon gastrique occupe une part importante du volume d’espace de l’organe. Le volume gastrique étant réduit, une sensation de satiété va naître plus rapidement chez le patient. Par sa présence, le ballon ralentit le transit des aliments. C’est pourquoi cette technique induit de modifier les habitudes alimentaires du patient. Son alimentation est réévaluée et réduite dans le but de lui inculquer de nouvelles habitudes.
Par conséquent, la surcharge pondérale pourra diminuer considérablement. Le ballon gastrique est loin d’être une technique de perte de poids facile. Car le patient doit non seulement accepter de changer ses habitudes alimentaires, mais il doit, même s’il n’est pas fan de sport, être prêt à s’adonner une activité physique appropriée à cette technique.
Comment se déroule la pose ?
Comme évoqué ci-dessus, il existe différents types de ballon gastrique. Et un ballon est choisi en fonction du profil de santé du patient, du poids à perdre et de ses propres besoins. Le ballon en silicone et le ballon en polyuréthane sont les deux variantes utilisées. Le premier est recommandé aux personnes dont l’indice de masse corporelle (IMC) est situé entre 25 et 29. Quant au second, il est indiqué aux personnes présentant un IMC compris entre 30 et 35.
Pose du ballon en polyuréthane
En ce qui concerne sa pose, le ballon en polyuréthane est installé sans endoscopie ni aucune intervention chirurgicale, et donc sans anesthésie. Pour l’insérer, une capsule rattachée à un cathéter sous forme de petit tuyau est donnée au patient. Ce dernier avale la capsule qui va fondre, une fois dans l’estomac, pour laisser le ballon s’installer.
Le ballon contient une quantité d’eau salée stérile. Cette quantité déterminée d’un commun accord avec le médecin varie d’un patient à un autre. La pose du ballon en polyuréthane se fait sous contrôle radiographique. Après environ 4 à 6 mois, il se délite et est rejeté par les selles.
Le ballon en silicone
La pose du ballon en silicone souple se déroule sous anesthésie générale, contrairement à la pose du ballon en polyuréthane. Il s’agit d’une pose par endoscopie qui dure environ une demi-heure. Ici le ballon est inséré gonflé et il contient lui aussi un liquide salé stérile. En général, le liquide du silicone souple est teinté d’un bleu de méthylène. Quand le ballon est percé, on le remarque par la couleur de l’urine qui devient verte.
Vous trouverez des ballons en silicone gonflés à l’air. Mais ils ne sont pas conseillés, car très souvent inconfortables pour les patients. Pour ce qui est de la durée de présence dans l’estomac, le ballon en silicone est supérieur à celui en polyuréthane. Il ne se délite qu’après un an. Au-delà de cette période, il perd de son efficacité et ne résiste plus à l’effet de l’acide chlorhydrique que contient l’estomac. D’un autre côté, l’estomac s’habitue à sa présence.
Quelle est l’efficacité du ballon gastrique ?
Cette technique peut réduire le poids d’un patient de 3 kg jusqu’à 15 kg. Parfois, la perte de poids peut même atteindre les 20 kg. Cependant, le résultat obtenu au niveau de la perte de poids ne signifie pas que le traitement est réussi. Pour conclure que le traitement a fonctionné, il faut que le patient maintienne son poids sur la durée. Pour aboutir, la technique du ballon gastrique a besoin d’être accompagnée d’un suivi diététique et psychologique simultanément, souvent négligé par la plupart des patients.
D’ailleurs, il est recommandé pendant la période de convalescence de consulter le diététicien qui intervient dans le centre de chirurgie gastrique où le traitement a été entamé. Grâce à l’application followsurg, un espace de téléconsultation est proposé afin de bénéficier d’un suivi à distance. Cette méthode de suivi permet au patient de veiller à l’équilibre de son alimentation, d’avoir le contrôle de ses sensations alimentaires et de rester motivé.
La convalescence est une étape délicate qui permet de comprendre à quel point le suivi conditionne la réussite du traitement. Elle peut être désagréable chez certains patients à cause de nausées intenses suivies de vomissements. Et la durée de cet inconfort peut varier selon le patient. Pour toutes ces raisons, il est important de se faire suivre, que ce soit pendant la période avec le ballon, ou après avoir éliminé celui-ci.
Parce qu’il est question d’apprendre à nouveau ce que signifie la faim, de s’adapter à sa nouvelle satiété et de maintenir les mêmes habitudes alimentaires après avoir rejeté le ballon. Un ensemble de sacrifices qui font changer de mode de vie. Chez les personnes obèses, l’accompagnement peut être plus long pour éviter des rechutes.
Les personnes à consulter pour un ballon gastrique
Vous serez soumis à différents protocoles selon le type de ballon à poser. Au besoin, ce processus peut être prolongé. Dans votre parcours, pour un ballon de 6 mois, vous serez reçu une fois par chacun de ces spécialistes : il s’agit respectivement du chirurgien, du diététicien et du coach de l’activité physique adaptée.
Pour un traitement de 12 mois, vous verrez une fois chaque spécialiste précité, plus l’anesthésiste. En revanche, à l’entame des deux parcours, vous aurez à effectuer une prise de sang et un traitement d’une semaine avant la pose. Enfin, retenez que celle-ci n’est pas couverte par l’assurance maladie et coûte environ 300 euros.