Parfois, le cerveau enregistre des situations que vous avez connues comme trop marquantes pour vous. Ce qui fait que, volontairement ou non, dans l’une de ces situations, vous paniquez et perdez tous vos moyens : on parle de choc émotionnel. Mais comment faire pour le surmonter ? Voici quelques méthodes qui vous aideront à prendre le dessus sur vous-même.
Connaître la source du choc émotionnel
La première source de traumatisme se trouve être le ventre de votre mère. La femme enceinte, de manière involontaire communique tout ce qu’elle ressent à l’enfant qu’elle porte. Ainsi, une situation inconfortable subie par votre mère peut constituer une source de traumatisme. En moyenne, 25 % des cas de traumatismes enregistrés proviennent des cas de transmission mère-enfant.
Ensuite viennent les cas de vécus personnels. Les situations qui engendrent ces cas surviennent lors des vingt premières années de la vie de la personne (lors de l’enfance et de l’adolescence). Après la vingtaine, les cas de choc émotionnel existent, certes, mais sont en dessous de 10 %.
Pour les cas de phobie, il s’agit souvent d’un manque d’informations sur l’objet en cause et une première rencontre avec ce dernier (un animal, une situation, une personne…). Le cerveau enregistre la situation où l’être perd ses moyens en présence de l’objet de phobie et la rediffuse chaque fois que cet objet apparaît.
Le traumatisme ne fonctionne pas forcément de la même manière que la phobie, puisque dans la plupart des cas, il s’agit d’une expérience personnelle de la personne avec l’objet du traumatisme (histoire vécue personnellement ou par un proche). Prenons deux exemples : un enfant dont les parents ont péri dans un incendie ou un accident de voiture et une fille dont le père battait souvent la mère. Le sujet dont les parents perdent la vie par le feu ou un accident développera une peur bleue pour le feu ou les voitures. D’un autre côté, la fille dont le père battait la mère, en grandissant, va développer une sorte d’hostilité envers la gent masculine. Les implications d’un traumatisme semblent donc plus importantes que celles de la phobie.
Consulter un professionnel
Pour être sûr des résultats, vous pouvez contacter un professionnel et essayer de répondre avec la plus grande sincérité à ses questions. Le professionnel entre dans la psychologie du blocage émotionnel en essayant de détecter la situation qui se trouve derrière. Une fois cette situation trouvée, il vous proposera des techniques pour apprendre à faire disparaître le choc émotionnel tout en étant en mesure de vivre avec l’objet du choc sans paniquer. La thérapie, qu’elle soit virtuelle ou physique, consistera aussi à vous exposer de manière progressive à la situation qui provoque ces réactions chez vous pour évaluer l’efficacité des techniques employées.
La thérapie personnelle
Ces situations engendrent ce qu’on appelle le blocage émotionnel. S’engager tout seul dans le processus de résolution du problème nécessite une grande force mentale et de la détermination. Tout se passe dans la tête ; il faut donc commencer par là en envoyant au cerveau l’information selon laquelle l’objet du blocage émotionnel ne devrait pas l’être. Pour cela, il vous faut faire des recherches sur l’objet du blocage émotionnel et enregistrer tout ce qui concerne les points faibles et le côté inoffensif de l’objet. Attention, si en cherchant vous tombez sur de nouvelles informations qui alimentent le côté offensif de l’objet, cela alimente encore plus le choc au niveau du cerveau. Vous devez donc savoir orienter vos recherches pour ne pas obtenir le résultat contraire.
Après cette étape, vous prendrez le temps d’entrer progressivement en contact avec l’objet en essayant de refouler les sentiments que vous éprouvez habituellement en sa présence. Pour y arriver, vous pourrez ajouter à cette situation une autre qui vous met habituellement de très bonne humeur. Enfin, travaillez aussi à vaincre la solitude.