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Calot de chirurgien : couleur, règles et avantages

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Si vous êtes un fan de Grey’s Anatomy, vous avez sûrement remarqué que le calot est un indispensable dans le milieu opératoire, cependant la réalité est toute autre. En France, le port du calot en tissu est proscrit dans les blocs opératoires parce qu’il est jugé moins hygiénique comme l’affirment les hygiénistes. À défaut de ce bonnet attaché derrière la tête, les cagoules jetables restent les plus privilégiés dans les CHU français. Que ce soit le calot, la cagoule ou la charlotte, le couvre-chef de chirurgien présente de nombreux avantages dans le bloc opératoire.

Quels sont les avantages de porter un calot dans un centre hospitalier ?

Comme le bloc opératoire exige une hygiène des plus élevées, il est important que le personnel médical qui y opère respecte certaines conditions vestimentaires pour réduire les risques de contamination et de prolifération de particules et de bactéries risquant d’infecter le patient.

Le port d’un calot, d’une cagoule ou d’une charlotte, jetable ou en tissus permet aussi d’éviter qu’un cheveu soit retrouvé dans la salle d’opération.

Le port de ce couvre-chef est aussi important pour réduire à zéro le taux de colonie de bactéries que l’on pourrait retrouver dans le bloc opératoire, la vie du patient opéré en dépendra. Les règles régissant l’hygiène dans les hôpitaux sont strictes, exigeant que les chirurgiens et le personnel qui les assistent doivent porter des coiffes visant à couvrir non seulement la tête mais aussi les oreilles, la base du crâne et toute la partie de la tête pouvant être une source à bactéries.

Quelles sont les règles qui régissent le port de calot par les chirurgiens ?

Le calot du chirurgien est de couleur verte ou bleue, et cela est le même dans les centres hospitaliers. Il est important que cette coiffe arrive à couvrir entièrement la chevelure et ne doit pas être tissé pour éviter l’aérocontamination suite à des particules de coton. La Direction générale de l’offre de soin (DGOS), exige le port d’un couvre-chef à usage unique dans les blocs opératoires français.

Cette règle a été mise en place pour éviter non seulement la contamination à l’aide de particules en suspension mais aussi d’éviter une contamination émanant des linges qui avaient entrées en contact avec le calot en tissus réutilisable. Cela est le cas lorsque le chirurgien lave son calot chez lui.

Tout comme le bandana en tissu, le calot en tissu est également prohibé dans les centres de soins et hôpitaux français. Le seul couvre-chef pouvant être porté dans ce lieu est la cagoule qui a pour objectif de couvrir le menton, donc une barbe éventuelle, et qui se noue sous le menton. Certes, le port de cet accessoire n’est pas du tout confortable, mais en termes d’hygiène, il répond parfaitement aux exigences d’un bloc opératoire.

Selon toujours la DGOS, «La France dispose de ses propres recommandations émanant de la Société française d’hygiène hospitalière (SF2H). Les pouvoirs publics sont attachés à conserver une constance dans leurs recommandations. En l’occurrence, ne pas les remettre en question à chaque publication d’étude, sans un minimum d’expertise».